bovins

Après 10 ans de croissance, notre petit troupeau comporte actuellement 14 bovins très heureux. Nous envisageons d’obtenir un deuxième troupeau sur les nouveaux pâturages acquis à Liers. Nos deux premières vaches, Patachou et Caramel, sont des Brunes Suisses. Leurs petits sont des Limousins hybrides et il y a aussi une pincée de Gascon dans le troupeau.

Les histoires de la pureté de race mis à part, les facteurs les plus importants pour nous sont le régime et l’environnement de nos vaches.

Malgré le fait que notre boucher local (et les Français en général) n’est intéressé que par le veau sous la mère, nous avons décidé de fournir le broutard ou veau rose. Nous ne pouvons pas nous empêcher de laisser les veaux sortir dans les pâturages de printemps à la Heidi pour cabrioler toute la journée. Ainsi nous jetons la viande molle et anémique par la fenêtre et nous disons ‘Bonjour, succulence rose vif’.

Nos veaux tètent directement leurs mères avec le soleil (ou la pluie ou la neige) sur leurs dos. Les vaches ne sont pas faites pour manger des céréales. Ce phénomène moderne de rendre la viande la plus goûteuse possible et de la faire engraisser le plus vite possible aux céréales n’est pas seulement non écologique, mais il transforme aussi les saveurs nuancées de bœuf nourri à l’herbe en une alternative moins chère, homogène et fade.

Parce que nos vaches mettent bas au printemps (en principe!) elles ont besoin d’un minimum de suppléments (nous ne donnons que de la luzerne), puisque la poussée riche du printemps fournit tout le lait dont les petits ont besoin.

Le troupeau passent le printemps avec leurs petits à leurs côtés en broutant les pâturages en rotation dans les alentours de Las Laous. Elles passent l’été dans les estives (comme une colonie de vacances bovines, libre en haut montagnes) du parc du Col de Port d'une superficie de 600 hectares, où la topographie fait qu’on peut passer des journées en les cherchant.

À l’automne elles reviennent à la ferme et les veaux vont à l’abattoir vers 8-9 mois. Après d’avoir essayé plusieurs méthodes d’hivernage nous nous sommes décidés à les mettre en Basse Ariège, où il fait plus doux. Des fois c’est plus logique d’amener les vaches à la nourriture que la nourriture aux vaches.

cochons